Médicament antidouleur, Dafalgan intervient également dans le traitement de la fièvre. Contenant du paracétamol, ce médicament s’avère efficace, mais provoque aussi des effets indésirables.
Qu’est-ce que Dafalgan et dans quels cas est-il prescrit ?
Appartenant à la famille des antalgiques et des antipyrétiques, Dafalgan , dont le principe actif est le paracétamol, est un médicament indiqué pour le traitement de la fièvre et des douleurs légères ou modérées.
Il est recommandé en cas de céphalées, de règles douloureuses, de courbatures et de douleurs dentaires. Délivré sans prescription médicale, Dafalgan est contre-indiqué en cas d’hypersensibilité au paracétamol ou aux autres composants. Il ne doit pas non plus être utilisé en cas d’insuffisance hépatocellulaire. Dans de rares cas, des effets indésirables de Dafalgan peuvent être observés.
Les effets secondaires du Dafalgan
Très rarement, Dafalgan peut être à l’origine d’effets indésirables. En effet, suite à l’administration chez certaines personnes, des réactions d’hypersensibilité comme un choc anaphylactique, de l’urticaire, un rash cutané, un érythème ou un œdème de Quincke ont été observées.
L’apparition de ces réactions requiert un arrêt définitif de ce médicament. Exceptionnellement, d’autres effets secondaires de Dafalgan peuvent apparaitre comme des risques de leucopénie, de neutropénie et de thrombopénie. À noter qu’un surdosage en Dafalgan est responsable de conséquences néfastes pour la santé comme une grave intoxication détruisant de manière irréversible les cellules hépatiques. Ce risque est multiplié si le patient est un nourrisson, un enfant ou une personne âgée. Il concerne également les patients atteints d’une insuffisance hépatique ou de malnutrition chronique.
Le risque de destruction des cellules du foie est aussi valable en cas d’alcoolisme chronique. À noter qu’une dose excessive de ce médicament peut être mortelle. Cette situation est généralement précédée par des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, une pâleur et une anorexie survenant dans les 24 heures suivant l’administration du médicament.